Un jour, le petit Maurice Baquet a baptisé son violoncelle Cerébos, car c'était un violon-sel. Il n'avait pas dix ans et avait déjà cessé depuis longtemps de se prendre au sérieux. Puis, il s'est multiplié : il a fait de l'agitprop avec le groupe Octobre des frères Prevert. Il a été chanteur d'opérette, acteur de cinéma, un peu champion de ski et passionnément alpiniste. Un jour, "Momo" devenu grand a rencontré Robert Doisneau qui lui a donné deux ailes. Car un violoncelle, ça prend deux ailes. Pour rendre hommage à l'insaisissable et multiple Maurice Baquet Hervé Bodeau a conçu un double portrait chinois assemblant des mots et des images comme les pièces d'un puzzle. De deux puzzles : Un livre et un album de photographies rassemblés dans ce coffret.