Catherine II de Russie (1729-1796) est l’un des personnages les plus mythiques de l’Histoire russe. Et pourtant cette impératrice n’a pas une seule goutte de sang russe… Rien ne prédestine cette petite princesse allemande, née Sophie Frédérique Augusta d’Anhalt-Zerbst en 1729 à Stettin en Poméranie, à devenir un jour impératrice de toutes les Russies, héritière spirituelle de Pierre le Grand. Sa vie est un véritable roman avec ses débuts difficiles, de nombreux obstacles jonchés sur son chemin, un couronnement suivi de triomphes militaires et politiques et de grandes déceptions qui parsèment sa vie privée.
Tantôt glorifiée en tant que disciple des Lumières et amie des philosophes français, tantôt vilipendée à cause de l’aggravation du servage ou coupable de régicide, Catherine II est un mythe qui vacille entre légende noire ou dorée. Qu’une femme gouverne. Passe. Élisabeth l’avait précédée. Mais qu’une femme réforme un empire aussi vaste, aussi orthodoxe, aussi archaïque dans ses traditions oligarchiques ! Et qu’elle veuille mener sa vie privée comme un homme suscite un flot de fantasmes et d’affabulations. Trop de liaisons. Trop d’amours. Trop de tapages font d’elle une nouvelle Messaline, qui préfère ses amants – de plus en plus jeunes et beaux – à la transmission du sang pur des Romanov.
Tantôt glorifiée en tant que disciple des Lumières et amie des philosophes français, tantôt vilipendée à cause de l’aggravation du servage ou coupable de régicide, Catherine II est un mythe qui vacille entre légende noire ou dorée. Qu’une femme gouverne. Passe. Élisabeth l’avait précédée. Mais qu’une femme réforme un empire aussi vaste, aussi orthodoxe, aussi archaïque dans ses traditions oligarchiques ! Et qu’elle veuille mener sa vie privée comme un homme suscite un flot de fantasmes et d’affabulations. Trop de liaisons. Trop d’amours. Trop de tapages font d’elle une nouvelle Messaline, qui préfère ses amants – de plus en plus jeunes et beaux – à la transmission du sang pur des Romanov.